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Ferme-usine: Greenpeace court derrière le buzz

B. Tayara

Sous des titres alléchants tels que « Greenpeace tire la sonnette d’alarme » ou bien « fermes-usines en France sous la pression sur l’élevage industriel » ou bien « Fermes-usines : une menace pour l’élevage français » toute la presse française a fait ses choux gras de ce « RAPORT » et « CARTOGRAPHIE » qui assimile 4413 fermes à des « fermes-usines » Eh oui

Or ce rapport mis en ligne paraît plus proche d’une tentative de délation que d’un rapport scientifique

Greenpeace est tombée dans le travers de la recherche de BUZZ

Mais Greanpeace peut tomber sous le coup de la loi car en mettant en ligne les adresses et les noms des fermes qu’elle prétend qu’elles mettent en péril la santé publiques elle expose ces fermiers (hommes et femmes) à la vindicte populaire à des représailles des ayatollahs de l’écologie ces extrémistes qui n’hésitent pas à user de la violence comme argument

Plusieurs questions s’imposent

-Pourquoi maintenant en pleine crise des « gilets jaunes »  ?s

– Comment a été établi cette cartographie ?s

– Qu’entend-on par le terme de “ferme-usine”?s

L’ONG dit avoir établi cette cartographie en se basant sur les chiffres du ministère de la Transition écologique et solidaire. Or d’après cette base est dite ferme-usine toutes les fermes qui dépassent les seuils suivants

Or de « sources sûres » ce qui n’a pas été le cas de l’enquête de l’ONG plusieurs fermes citées dans cette cartographie sont très loin de ces fourchettes

C’est dans la Bretagne où apparaît la faiblesse de cette cartographie et de son « non-professionalisme » car cette région visée de façon spécifique, où sont signalés presque 40% de ces soit disant fameuses fermes-usines:1 720 exploitations, ces chiffres paraissent complétement fantaisistes plus de la moitié des exploitations signalées sont à dimension humaine, et très modestes (et leur statut ne collant absolument pas aux modèles et chiffres donnés comme base de calcul)

Un proche de ce dossier voit dans cette précipitation et ce mélange de genre de la part de Greenpeace une course au buzz et une tentative de concurrencer l’ONG « CIWF » (Compassion in World Farming) qui voudrait faire déborder ses investigations du cadre du « bien-être animal » aux conséquences néfastes pour l’homme de ce qu’elle considère comme techniques massives de productions alimentaires

Cette “course” aux effets médiatiques risque d’apporter de l’eau aux moulins des mouvements radicaux antispécistes, antiviande, qui cherchent à imposer l’abolition de l’élevage, même si les deux ONGs déclarent qu’elles « ne veulent pas supprimer l’élevage »

Greenpeace paraît cette fois-ci manipulée et son objectivité prendra un coup au vu des erreurs qui entachent sa cartographie (si elle n’est pas traînée en justice)